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Alice comedies

Walt Disney | 1924-26 | Etats-Unis

Résumé du film

Ce programme d’une durée de 42 minutes compte quatre courts métrages d’animation dans la série créée par Walt Disney intitulée Alice Comedies. Dans chaque épisode, une jeune fille nommée Alice se retrouve dans un monde de dessin animé habité par des animaux.

- Le Pestacle de Far West (Alice’s Wild West Show, 1924)

Un groupe d’enfants, composé d’Alice et ses amis, réalise un spectacle sur le Far West. Passé le premier acte, un enfant d’une bande rivale, le terrible Tubby O’Brien, s’installe avec son gang parmi les spectateurs. Effrayée, la troupe décide d’abandonner à l’exception d’Alice qui ne prend pas peur. La jeune fille poursuit seule le spectacle en racontant ses exploits imaginaires dans l’Ouest américain, affrontant tout d’abord des Indiens puis un bandit. À la fin de son histoire, alors qu’on lui jette des légumes pourris, elle contre-attaque et parvient faire fuir les perturbateurs, allant jusqu’à infliger une raclée à Tubby.

- La Maison hantée (Alice’s Spooky Adventure, 1924)

Lors d’une partie de baseball, la balle lancée par Alice brise la fenêtre d’une maison que ses amis prétendent hantée. Loin d’être effrayée, Alice y entre pour retrouver la balle perdue. Au cours de cette recherche, à cause de maladresse et de malchance, elle finit assommée par des morceaux de plâtre se détachant du plafond. Endormie, elle se retrouve alors dans une ville de cartoon peuplée de fantômes qu’elle affronte à l’aide d’un chat qui finit par lui déclarer son amour. Ayant repris connaissance, elle retrouve la balle perdue mais se fait arrêter par un policier surveillant les alentours, qui l’envoie en prison.

- Alice chef des pompiers (Alice the Fire Fighter, 1926)

Dans un décor de dessin animé, un hôtel prend feu. Alertés, les pompiers dirigés par Alice se dirigent vers le lieu de l’incendie. Après une série de sauvetages assez catastrophiques, un pompier parvient, avec l’aide d’Alice, à secourir une habitante dont il tombe amoureux. Lorsqu’elle reprend connaissance, elle embrasse son sauveur tandis qu’Alice, habitants et pompiers regardent le couple avec émotion.

- Une journée à la mer (Alice’s Day at Sea, 1924)

Alice est conduite par son chien à la plage. Après qu’un marin leur a raconté ses aventures maritimes, Alice s’endort dans une barque en rêvant de ces histoires fantastiques. Elle se retrouve alors parmi les poissons dans un univers sous-marin de dessin animé. Pourchassée par l’un d’entre eux, elle est avalée par la créature mais parvient à s’évader. Alors qu’elle se cache de l’énorme poisson, elle est attaquée par une pieuvre. De retour dans le monde réel, le marin vient la sortir du filet de pêche qui lui inspirait son cauchemar. Réveillée, elle raconte au marin avoir rêvé faire naufrage, ce qui déclenche chez eux un formidable fou rire.

Pourquoi ce film a été choisi

Par Julie Loncin des Fiches du Cinéma

Réalisée et produite par le jeune Walt Disney au cours des années 1920, la série de courts métrages animés muets Alice Comedies marque la naissance des studios Disney. Ce sont quatre de ses épisodes qui sont rassemblés dans ce programme et mis en musique par l’orchestre de Chambre d’Hôte. D’une inventivité réjouissante, ces saynètes mêlent prise de vue réelle et animation avec une maîtrise et une modernité étonnantes.

Quoique différent de ce à quoi l’on est habitué aujourd’hui, le rythme est enlevé, et l’on est sans cesse surpris et amusé : tantôt Alice est conduite à la plage par son chien, au volant d’une petite voiture, tantôt les souris de l’immeuble en flammes sont sauvées par une échelle de notes de musique... Campée par l’irrésistible Virginia Davis (pour les trois épisodes de 1924) puis par la plus discrète Margie Gay (pour celui de 1926), Alice est une gamine drôle et malicieuse, qui ne s’en laisse pas conter. Elle voit ses rêves et ses histoires prendre vie en dessins, et ne recule devant rien.

Quel plaisir de suivre une héroïne qui n’attend pas d’être sauvée par un prince, mais préfère en découdre elle-même avec les bandits, les fantômes, les incendies et les monstres marins ! On s’étonne du choix d’Alice chef des pompiers, qui se démarque des autres épisodes sur plusieurs points : l’histoire commence d’emblée dans un monde de “toons”, et Alice est très en retrait. Mais il n’en recèle pas moins quantité de trouvailles comiques et poétiques. Dans ces premiers films, Walt Disney fait preuve d’un humour décalé et délirant que, par la suite, on retrouvera davantage chez Tex Avery . Une belle (re)découverte.

 

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Textes issus des Fiches du Cinéma
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