Treeless Mountain
Résumé du film
Jin, 6 ans, vit pauvrement avec sa mère et sa jeune sœur Bin, 5 ans, dans un immeuble gris de la banlieue de Séoul, en Corée du Sud. Un jour, en revenant de l’école, Jin apprend que sa mère a décidé de partir à la recherche de leur père dont elle est séparée. Jin et Bin devront vivre chez une tante dans une petite ville du Sud du pays. Sans bien comprendre pourquoi, Jin doit donc quitter son école et la capitale. Pour rassurer ses fillettes, la mère leur confie une tirelire en forme de cochon dodu qui, lorsqu’elle sera pleine, sera le signal de son retour et de leurs retrouvailles.
Mais Jin broie du noir, pleure souvent et refuse de manger les repas offerts par sa tante. Cette dernière a peu de ressources et s’adonne de plus en plus à l’alcool.
La vie au village n’est cependant pas si ennuyeuse. Jin et Bin se lient d’amitié avec un garçon qui vit dans le voisinage.
Le temps passe et les deux sœurs espèrent le retour de leur mère en déplorant que le cochon soit encore à moitié vide. Un jour, Jin voit des garçons vendre des sauterelles grillées à la sortie de l’école. L’idée lui vient d’en faire autant pour remplir leur pauvre tirelire. Ainsi, Jin et Bin se mettent en quête des sauterelles au bord de la rivière qui jouxte leur quartier. Les deux sœurs font de bonnes affaires. Le cochon étant plein, Jin et Bin vont attendre à l’arrêt du bus le retour de leur maman, en vain. Les bus passent mais leur mère ne revient toujours pas. Cette fois, même Bin qui était toujours insouciante et gaie, se met à douter.
Un jour, leur tante leur annonce qu’elles doivent désormais vivre chez leurs grands-parents à la campagne. La grand-mère, malgré sa grande pauvreté, est heureuse d’accueillir les fillettes dans sa petite maison de village. Bin et Jin commencent à vivre au rythme de la fermette, allant cultiver le riz ou trier les piments qui sèchent dans la cour de la maison sous le soleil d’automne.
Un jour, le froid terrible de l’hiver coréen approchant, elles décident de donner l’argent du cochon à leur grand-mère pour s’acheter des chaussures. Désormais réconciliées avec leur destin et la vie naturelle à la ferme, les fillettes entonnent une chanson proclamant leur gratitude à l’égard de tout le monde.